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Aide premier achat immobilier ancien : le guide du primo-accédant

  • Photo du rédacteur: PVXB
    PVXB
  • 10 nov.
  • 9 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 nov.

Sommaire


  • PTZ ancien pour primo-accédant

  • Prêts et aides d'accession sociale

  • Démarches clés du primo-accédant

  • Plan B en cas de refus bancaire

  • Coûts, zonage et accession sociale

  • Foire aux questions


Vous souhaitez acheter votre premier logement dans l'ancien mais vous vous sentez perdu face aux options de financement ?


Ne vous inquiétez pas : nous détaillons ici toutes les solutions de prêt à taux intéressants et dispositifs d'aide disponibles pour votre projet d'achat immobilier ancien.


Découvrez comment les combiner pour optimiser votre budget, alléger vos mensualités et réussir sereinement votre premier investissement. N'hésitez pas à contacter notre courtier en prêt immobilier !



Aide premier achat immobilier ancien : PTZ ancien pour primo-accédant


Le prêt à taux zéro représente souvent la pierre angulaire du financement pour un primo-accédant achetant dans l'ancien. Ce crédit sans intérêts complète obligatoirement un prêt principal bancaire, permettant de bénéficier de conditions très avantageuses pendant une longue période.


Couple planifiant l'achat d'un logement ancien avec documents

Conditions et logement éligible


Pour bénéficier du PTZ ancien, vous devez satisfaire au statut de primo-accédant : ne pas avoir détenu de résidence principale au cours des deux dernières années. De plus, l'aide au premier achat immobilier ancien exige que le bien devienne votre habitation principale dans l'année suivant l'acquisition ou la fin des travaux.


  • Plafond de revenus : votre revenu fiscal de référence (N-2) conditionne votre droit au dispositif et le montant accordé, selon un barème révisé annuellement

  • Zone géographique : la catégorie de votre commune (A bis, A, B1, B2, C) détermine à la fois les plafonds de ressources autorisés et le pourcentage finançable

  • Type de bien : uniquement un logement ancien, à l'exclusion du neuf ou des VEFA sauf cas très particuliers


Dans les zones tendues (A bis, A ou B1), les plafonds de revenus sont rehaussés et le taux de financement augmente. Vérifiez scrupuleusement la classification de votre commune avant tout engagement, une méprise pouvant compromettre l'ensemble de votre projet.


Vous disposez d'un an pour occuper les lieux comme résidence principale après l'achat ou l'achèvement des travaux (sauf cas exceptionnel). Toute mise en location avant expiration de ce délai entraînerait le remboursement immédiat du capital restant dû.



Travaux et seuil des 25 pourcent


La particularité du PTZ ancien réside dans l'obligation de réaliser des travaux représentant au minimum 25% du coût total (prix d'achat + travaux). Ce pourcentage, calculé sur la base du prix notarié et des devis certifiés, est strict et non négociable. Le non-respect de ce ratio conduit au rejet automatique du dossier.


Les travaux doivent améliorer la performance énergétique du logement, attestée par un DPE actualisé. Un bien classé F ou G doit gagner au moins une classe, tandis qu'un classement E doit passer en D au plus tard en 2025.


Cumul avec prêts et aides


Le prêt à taux zéro ne couvrant jamais l'intégralité de l'achat d'un logement ancien, son articulation avec d'autres dispositifs s'avère indispensable. Il peut ainsi se combiner avec un crédit amortissable principal ou un prêt conventionné.


Les combinaisons autorisées incluent notamment : le prêt d'accession sociale (sous conditions de revenus), le prêt conventionné (sans condition), l'éco-PTZ (spécifique aux travaux), le prêt Action Logement ou encore un PEL. Les organismes harmonisent durées et différés pour maintenir des mensualités gérables et sécuriser votre accession sociale au logement.



Prêts et aides d'accession sociale


En plus du prêt à taux zéro, plusieurs dispositifs d'aide à l'accession sociale existent pour accompagner les foyers aux revenus modestes dans leur premier achat immobilier. Ces solutions ont toutes le même but : permettre à ceux qui ne pourraient pas obtenir un crédit immobilier classique de devenir propriétaires.


PAS, prêt conventionné et Action Logement


Le prêt d'accession sociale (PAS) est spécialement conçu pour les ménages aux ressources limitées, avec des plafonds de revenus stricts. En contrepartie, il propose un taux avantageux, peut couvrir l'intégralité du prix du logement et des frais annexes, tout en permettant de conserver les APL pendant toute la durée du crédit. Pour un primo-accédant, cette aide représente souvent plusieurs centaines d'euros d'économie chaque mois.


Le prêt conventionné offre des avantages similaires au PAS mais sans condition de ressources : il est accessible à tout premier acheteur, quel que soit son niveau de revenus. Avec son taux réglementé, il se combine parfaitement avec le PTZ et s'intègre facilement dans un plan de financement.



Éco-PTZ et MaPrimeRénov'


Pour les travaux de rénovation énergétique exigés par le PTZ ancien, l'éco-PTZ propose un prêt à taux zéro dédié aux améliorations performantes. Isolation, changement de chauffage ou installation de fenêtres doubles vitrages peuvent ainsi être financés jusqu'à 50 000€, remboursables sur 15 ans.


MaPrimeRénov' fonctionne différemment puisqu'il s'agit d'une subvention versée après réalisation des travaux, et non d'un prêt à taux avantageux. Le montant varie selon vos ressources et le type de rénovation, pouvant représenter plusieurs milliers d'euros pour des interventions réalisées par des professionnels certifiés RGE.


Aides locales et cumul


Les primo-accédants négligent souvent les dispositifs d'aide locaux au profit des solutions nationales. Pourtant, collectivités territoriales et municipalités proposent fréquemment des prêts Action Logement avantageux, des subventions pour l'apport personnel ou des réductions de taxes foncières.


L'astuce consiste à combiner intelligemment toutes ces aides : un socle avec un prêt conventionné ou un prêt d'accession sociale, complété par un PTZ et un éco-PTZ à taux zéro, sans oublier MaPrimeRénov'pour les travaux et les aides locales. Cette stratégie permet de financer son projet sans que les mensualités ne dépassent ses capacités de remboursement.



Démarches clés du primo-accédant


Maîtriser les différents dispositifs disponibles est un premier pas, mais leur activation dans les délais impartis représente souvent la partie la plus complexe. Le processus administratif pour un 1er achat immobilier ancien avec travaux ressemble à une chorégraphie minutieuse : chaque étape doit s'enchaîner parfaitement sous peine de désorganisation complète.


Dossier administratif complet pour primo-accédant

Constituer un dossier solide


La qualité de votre dossier influence directement l'obtention d'un prêt, le crédit accordé et ses conditions financières. Rassemblez impérativement :


  • Vos trois dernières fiches de paie

  • Votre avis d'imposition N-2 pour vérifier vos ressources

  • Vos relevés bancaires (sans incident)

  • Votre contrat de travail

  • Toutes preuves d'apport personnel


Pour optimiser l'aide premier achat immobilier ancien, ajoutez immédiatement :


  • Tous les diagnostics obligatoires du logement (DPE, amiante, plomb, électricité)

  • Les devis détaillés des artisans RGE pour les futurs travaux


Un dossier incomplet entraîne inévitablement des allers-retours et peut retarder l'accord de crédit de plusieurs semaines, ce qui peut compromettre votre 1er achat.


Pensez également à prouver votre statut de primo-accédant :


  • Une attestation sur l'honneur certifiant que vous n'êtes pas propriétaire depuis 2 ans

  • Vos dernières quittances de loyer ou avis de taxe d'habitation pour attester de votre résidence principale


Ces documents éviteront toute contestation de votre statut.



Clause suspensive et délais


Intégrez systématiquement dans votre compromis une clause suspensive de financement précise :


  • Elle protège votre dépôt de garantie en cas de refus bancaire

  • Précisez clairement le montant du prêt, la durée souhaitée (indispensable pour un primo-accédant 2025)

  • Définissez le nombre de refus nécessaires pour activer la protection


Entre le compromis et l'acte définitif, comptez généralement 45 à 60 jours pour :


  • Sécuriser votre ptz ancien

  • Obtenir l'éco-PTZ

  • Déposer votre dossier MaPrimeRénov'


L'instruction du PTZ prenant souvent 4 à 6 semaines, prévoyez une marge de sécurité pour finaliser votre achat immobilier ancien sans stress.


Dispositif

Délai d'instruction moyen

Documents spécifiques requis

PTZ ancien

3-4 semaines

Avis d'imposition N-2, devis travaux RGE, compromis

PAS

2-3 semaines

Justificatifs ressources, preuve résidence principale

Action Logement

3-5 semaines

Attestation employeur, ancienneté, fiches de paie

Éco-PTZ

2-4 semaines

Devis RGE détaillés, audit énergétique

MaPrimeRénov'

4-6 semaines

Compte en ligne, devis RGE, DPE avant travaux


Pour réussir sereinement votre premier achat immobilier, découvrez notre guide complet des aides 2025. Vous y trouverez toutes les conditions, échéances et dispositifs d'aide premier achat immobilier ancien pour un projet d'achat immobilier réussi.



Plan B en cas de refus bancaire


Il arrive parfois qu'une banque refuse votre demande de crédit, même avec un dossier solide. Cette situation, redoutée par tout primo-accédant souhaitant réaliser l'achat d'un logement, n'est pas une fatalité. Après deux refus de prêt immobilier, ne baissez pas les bras : des solutions existent pour relancer votre projet.


Courtier présentant des solutions après refus bancaire

Sécuriser la clause suspensive


Votre meilleure protection en cas de refus de prêt immobilier reste la clause suspensive de financement. Ce dispositif juridique préserve votre dépôt de garantie, à condition que certaines règles soient respectées.


  • Nombre de refus exigés : Certains compromis demandent un seul refus, d'autres en exigent deux (une pratique courante pour limiter les retraits intempestifs).

  • Banques concernées : Méfiez-vous des clauses qui imposent des établissements spécifiques pour votre demande de crédit.

  • Conditions du prêt : Le refus doit concerner exactement le même montant, durée et taux que ceux mentionnés dans votre compromis.

  • Preuves valables : Insistez pour obtenir des lettres officielles signées. Les emails ou conversations téléphoniques ne suffisent pas.


Transmettez systématiquement chaque refus par courrier recommandé au notaire et au vendeur pour officialiser la démarche.


Si le délai de financement arrive à expiration, négociez rapidement un avenant. Sans cette prolongation, vous risquez de perdre votre dépôt et pourriez même devoir payer des indemnités.



Renforcer la solvabilité


Face à un refus, faites dresser un diagnostic précis par un courtier ORIAS professionnel comme notre cabinet. Grâce à notre réseau de partenaires bancaires, nous connaissons les critères spécifiques de chaque établissement.


Pour améliorer votre dossier :


  • Remboursez vos crédits en cours

  • Étalez vos dettes sur une plus longue durée

  • Attendez l'échéance d'un prêt en cours


Augmentez votre apport personnel (15-20% du prix pour l'achat d'un logement ancien) grâce à :


  • Des dons familiaux

  • Votre épargne salariale

  • La vente de biens superflus


Pour découvrir d'autres stratégies après un refus, consultez notre guide complet des solutions alternatives qui recense notamment les banques spécialisées dans les profils atypiques.



Coûts, zonage et accession sociale


Le coût réel d'un premier achat immobilier dans l'ancien ne se limite pas au prix du bien et au taux du crédit. Plusieurs éléments techniques, souvent négligés par les primo-accédants, peuvent impacter votre budget lors de la signature chez le notaire.


Frais annexes et garanties


Contrairement aux idées reçues, les frais de notaire pour primo-accédants ne bénéficient d'aucune réduction dans l'ancien. Ils représentent 7 à 8 % du prix d'achat (contre 2-3 % dans le neuf). Pour un bien à 200 000 €, cela équivaut à 14 000 - 16 000 € à régler immédiatement.


  • Émoluments notariaux : environ 1 % du prix, fixé par la loi

  • Droits de mutation : taxes locales variant entre 5 et 6 % selon la zone

  • Garanties : hypothèque (1-2 %), privilège de prêteur ou caution (500-1 000 €)

  • Frais bancaires : 1 000-1 500 € par prêt, parfois négociables


Certaines collectivités proposent des dispositifs d'aide (exonérations fiscales, subventions) sous conditions de ressources. Pensez à contacter votre mairie et l'ADIL pour connaître ces aides.



Zonage et stratégies travaux


Le zonage PTZ détermine les plafonds de revenus et le montant du prêt à taux zéro (PTZ). Les zones Abis, A et B1 offrent des prêts à taux zéro plus avantageux que les zones B2 et C, avec des plafonds de ressources plus élevés.


Pour atteindre le seuil de 25 % de travaux obligatoire, privilégiez les rénovations énergétiques : isolation, remplacement de chaudière, double vitrage. Ces projets ouvrent droit à des aides complémentaires (MaPrimeRénov', éco-PTZ).


Dispositifs d'accession sociale


L'accession sociale propose des solutions adaptées aux budgets modestes :


  • Le Bail Réel Solidaire : acquisition du bâti seulement (-30 à -40 % du prix), compatible avec le prêt à taux zéro

  • Le PSLA : location avec option d'achat (TVA à 5,5 %), idéal pour un primo-accédant voulant tester sa capacité de remboursement




N'hésitez pas à contacter notre courtier en prêt immobilier !


Foire aux questions


Comment obtenir un prêt à taux zéro pour un logement ancien en 2025 ?

Pour obtenir un prêt à taux zéro (PTZ) lors de l'achat d'un logement ancien, le primo-accédant doit remplir plusieurs conditions. Il ne doit pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années et ses revenus doivent être inférieurs aux plafonds établis selon la zone géographique. De plus, le logement doit nécessiter des travaux représentant au moins 25% du coût total, visant à améliorer sa performance énergétique (attestée par un DPE).

Le PTZ vient systématiquement en complément d'un prêt classique, d'un prêt d'accession sociale (PAS) ou d'un prêt conventionné. La banque examinera vos documents (avis d'imposition, bulletins de salaire, devis RGE) avant d'effectuer la demande, nécessairement avant la signature du compromis pour votre achat immobilier ancien.

Quelles aides sont disponibles pour un premier achat immobilier dans l'ancien ?

Plusieurs aides financières sont disponibles pour faciliter l'accession à la propriété lors d'un premier achat immobilier dans l'ancien, particulièrement lorsque les revenus sont modestes. Le prêt à taux zéro reste la principale aide, à condition que des travaux soient prévus, mais il peut être cumulé avec d'autres dispositifs comme le PAS, un prêt conventionné, le prêt Action Logement ou un éco-PTZ pour les rénovations énergétiques.

D'autres solutions existent comme l'épargne logement, MaPrimeRénov'ou des subventions locales selon votre zone de résidence et vos revenus. En combinant intelligemment ces différents dispositifs, vous maximiserez votre capacité d'emprunt tout en réduisant les coûts pour votre premier achat immobilier ancien.

Les frais de notaire sont-ils gratuits pour les primo-accédants dans l'ancien ?

Contrairement à une idée répandue, les frais de notaire ne sont jamais totalement gratuits pour un primo-accédant acquérant un logement ancien. Ces frais, qui incluent les droits de mutation et les émoluments du notaire, représentent généralement entre 7 et 8% du prix d'achat.

Pour un bien à 200 000€, prévoyez environ 15 000€, car les banques ne financent généralement pas ces frais. Même si certaines collectivités proposent des aides pour en réduire le montant, aucune disposition ne permet de les supprimer complètement. Il est donc crucial d'anticiper cette dépense dans votre budget pour votre achat immobilier.


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